Notre équipe

Détentrice d'un doctorat (PhD) en psychologie recherche et intervention de l'Université de Montréal, je suis psychologue depuis 2010. Je travaille exclusivement en pratique privée, mais j’ai aussi travaillé dans des cliniques universitaires, dans une clinique pour femmes abusées sexuellement et j’ai fait un internat en psychiatrie 3ème ligne.

Je m’intéresse à la dissociation depuis plus de 20 ans. Je suis fascinée par la créativité de la psyché à faire face aux traumas et la résilience des personnes ayant un trouble dissociatif m’interpelle particulièrement.

La psychothérapie des personnes souffrant d’un trouble dissociatif requiert un processus en différentes phases afin d’éviter la retraumatisation et nécessite des techniques particulières qui visent spécifiquement la dissociation. Cela s’inscrit toutefois dans un processus psychothérapeutique plus large dans lequel je privilégie les méthodes exploratoires pour aider les clients à objectiver ce qui les habite. En effet, lorsque les choses se passent mal dans notre vie ou qu'on ne se sent pas bien, il peut être difficile de comprendre ce qui se joue. La thérapie vise à mettre en lumière les conflits internes, c'est-à-dire les différentes parties de nous qui s'activent le plus souvent sans même que nous en ayons conscience, ou les enjeux sous-jacents aux symptômes. Une fois qu'on en a conscience, il devient alors plus facile de tenir compte de ces différents aspects, de les réconcilier et de trouver la meilleure façon de s'actualiser au quotidien.

Bien que l'objectif ultime de la psychothérapie soit de mieux se comprendre pour mieux fonctionner dans la vie de tous les jours, le travail psychothérapeutique peut prendre une voie plus concrète lorsque les difficultés se situent au niveau des relations interpersonnelles. Les interventions vont alors viser, par exemple, à amener une personne à mieux se respecter, à reconnaître ses besoins et à en tenir compte, à mettre des limites et à mieux s'affirmer en relation, de façon à avoir des relations plus harmonieuses et respectueuses de l'un et de l'autre.

Je suis détentrice d'un doctorat en psychologie clinique (D.Ps.) de l'Université de Sherbrooke (UdeS) et je pratique depuis 2009. J'ai évolué dans divers milieux cliniques: santé mentale deuxième ligne, communautaire et pratique privée. J'ai aussi été chargée de cours et superviseure de stage pendant quelques années au programme de doctorat en psychologie clinique de l'UdeS. Présentement, je me consacre exclusivement à ma pratique clinique privée.

Mes domaines d'intérêt et de spécialisation sont l'évaluation et le traitement de personnes présentant des troubles dissociatifs (TD) et des traumas complexes (TC), de même que les troubles de la personnalité. Je suis aussi habilitée à évaluer et traiter des personnes présentant des troubles anxieux et de l'humeur, ainsi que des problèmes relationnels.

J'utilise la thérapie en trois phases recommandées par les experts pour le traitement des TD et des TC. La relation thérapeutique est au cœur de ma pratique clinique. J’adapte mes interventions à chaque client, à ses besoins et à ses rétroactions par rapport au travail que nous avons entrepris ensemble. Je tente d'avoir une présence bienveillante et interactive. Je vois la relation thérapeutique comme un lieu par excellence pour vivre de nouvelles expériences porteuses de changement.

J'ai une approche psychodynamique et intégrative. L'approche psychodynamique cherche à comprendre en profondeur les motivations profondes d'une personne, le sens de sa souffrance, la façon dont les besoins, les peurs, les épreuves et les émotions sont gérés, de même que la façon dont les relations sont perçues et la façon d'entrer en relation avec autrui. Cette compréhension permet de développer une emprise sur la souffrance, pour éventuellement la dépasser et développer un meilleur équilibre personnel et relationnel. Mon approche est aussi intégrative, car j'intègre des techniques d'autres approches, notamment l'approche cognitivo-comportementale, puisque travailler au plan concret apporte de nombreux bénéfices lorsque cela est indiqué, dont l'apaisement émotionnel, la création d'un sentiment de sécurité, la diminution de l'évitement et une relation plus compatissante envers soi-même. Finalement, j’ai également un intérêt pour l’intégration dans ma pratique des connaissances issues des neurosciences affectives et du traumatisme.

Diplômée en tant que psychologue en Colombie en 2016 et en France en 2020, ma pratique professionnelle s'est enrichie grâce à mes expériences dans différents domaines tels que la protection de l'enfance, le milieu scolaire, le public âgé en maison de retraite, le milieu associatif et l'hébergement d'urgence auprès des femmes et des enfants ayant été confrontés à des violences conjugales et intrafamiliales, ainsi que des appartements de coordination thérapeutique pour des personnes atteintes de maladies chroniques. J'ai eu l'opportunité de proposer des accompagnements auprès de jeunes en situation de précarité et de migration.

Travailler auprès de différents publics m'a permis de faire face à des problématiques liées à la consommation de substances et de l'alcool, aux différents types de violences et leurs conséquences, à l'exil et à la migration, entre autres.

Le contexte du conflit armé et des mouvements sociaux et politiques m'ont amené à questionner quelle était la place de la singularité et quels étaient les enjeux pour chaque individu. Au fur et à mesure de ma pratique et des personnes rencontrées, j'ai repéré le besoin d'affiner mes connaissances sur le trauma et la dissociation. J'ai souhaité saisir l'opportunité de me spécialiser dans ces domaines au sein de la Clinique des troubles dissociatifs, où je serai supervisée par Dre Ann-Marie Lambert, psychologue.

Ma pratique est basée sur l'approche des thérapies cognitives et comportementales. J'ai eu également l'opportunité d'apprendre sur l'approche psychodynamique et intégrative. Comprendre la complexité entre l'histoire de l'individu, l'interprétation de son environnement, les émotions ressenties, les comportements mis en place, ainsi que la compréhension de l'influence de son entourage sont au cœur de ma pratique afin d'identifier des axes de travail.

Je termine cette année mon doctorat en psychologie clinique à l’UQTR. J’ai complété mes stages doctoraux dans le milieu public, notamment dans les services de deuxième ligne (en psychiatrie externe) et dans les services de troisième ligne, au sein du programme de thérapie axée sur les traumatismes de l’Hôpital Général Juif. Parallèlement à mon emploi avec la Clinique des troubles dissociatifs, je travaille actuellement à mettre en place un programme de thérapie de groupe pour le TSPT complexe au sein des services de psychiatrie du CIUSSS MCQ.

Ma posture d’intervention est principalement existentielle et humaniste et foncièrement collaborative. Je crois que tout être humain a en lui un potentiel et une tendance vers la croissance positive. Je crois aussi que si ce potentiel ne peut pas s’exprimer et qu’il y a au contraire beaucoup de souffrance, c’est parce que l’environnement n’a pas permis une sécurité et une liberté suffisantes. Ainsi, je tente de créer un espace thérapeutique qui offre suffisamment de sécurité pour que vous vous sentiez libres de vous exprimer. Puis, lorsque je tente de comprendre votre vécu, j’utilise une lunette intersectionnelle. Ma façon d’intervenir auprès des personnes vivant avec un trauma complexe est directement ancrée dans le modèle en trois phases élaboré par la psychiatre Judith Herman.

Une autre particularité de ma pratique est que j’incite les personnes qui le souhaitent à utiliser leur corps comme outil en thérapie. Via des techniques concrètes de psychothérapie sensorimotrice, de yoga et de pleine conscience, je tente de vous accompagner, vous et votre système nerveux, à ressentir que vous êtes en sécurité dans le présent.